Facebook A.L Legrand - Arcaëlle et autres

Pour écouter les chants des oiseaux la forêt est le meilleur théâtre, nul besoin de cage.

Si ton rêve te semble impossible c’est que le fantôme de la peur t’empêche de le réaliser.

Pendant ce temps au palais Impérial, Morloc se faisait du mauvais sang. Il savait que la tahora gagnait en puissance et lui, il était là à l’attendre. Il devait détruire cette créature et au plus vite, il en allait de sa réputation. Ses espions les plus fidèles l’avaient informé de la traîtrise de son héritier. Ce faible. Il s’occuperait de cet infidèle en temps voulu. Son regard pourpre semblait furibond, assassin. Cette gamine n’allait pas faire obstacle au plus grand souverain qu’Arcaëlle est connu ! Il était le maître de ce monde. Lui seul était digne de porter la couronne ! Pas cette morveuse à peine pubère ! Son visage se crispa, il s’occuperait personnellement d’elle. Mais, il fallait lui tendre un piège. L’appâter, lui donner envie de venir au palais. Comment faire, là était la question. Ces idiots de rebelles allaient sûrement la protéger jusqu’à la mort. Prophétie stupide qui donne l’espoir aux imbéciles…

Morloc fixa ses conseillers en train de débattre.Alors qu’un d’entre eux lui faisait part d’un plan, il se leva avec colère et quitta la salle du conseil, plus furieux que jamais. Des têtes allaient tomber afin d’adoucir l’humeur du mzékils. Les conseillers, tous des arcaëlliens de la race des mzékils, se regardèrent sans dire un mot. Ils étaient habitué aux humeurs de leur maître. Et tous savaient qu’un d’entre ou plus allaient être punis par la mort ou, au mieux, l’arène. Les arcaëlliens se levèrent de leur sièges en bois noir, s’inclinèrent et quittèrent la salle du conseil. Chacun espérant que ce ne soit pas lui le condamné. Leurs pas résonnèrent sur le sol en marbre noir et se répercutèrent sur les colonnes faites de la même matière. Personne ne parlait, le palais était souvent silencieux en dehors des éclats de voix de Morloc. Peu était autorisé à s’exprimer en ces lieux. Il était certain que du plus insignifiant esclave au plus prestigieux noble personne n’enfreignait la règle. Le courroux du Dieux-Empereur était bien trop dur. Généralement il aimait à torturer les contrevenants avant de les tuer. En réalité, Morloc était le Mzékils'Han le plus haïe de l’histoire arcaëllienne.

Le Dieu-Empereur avançait d’un bon pas dans les couloirs de son palais, observant ses tahoras esclaves. Ces femelles étaient appétissante pour satisfaire le mzékils, mais il en voulait une tendre. Et il trouva sa proie, il alpaga une esclave et lui intima de le suivre. La pauvre arcaëllienne, apeurée, obéit laissant son ouvrage de côté. Toute tremblante elle suivit son maître. Elle savait ce qu’il faisait à celle de sa race, elle connaissait sa cruauté et sa bestialité. En aucun cas elle ne pouvait fuir. Autour de ses ailes il y avait un lourd arceau de fer l’empêchant de voler et son collier de fer blanc l’empêchait d’user du fluide. L’adolescente réprimait ses larmes et contenait sa peur. Elle supplia Thaä de venir à son secours mais la Divinité sembla sourde à sa supplique.

Morloc ouvrit une porte donnant sur une petite chambre avec un lit double en bois et aux draps de soie rouge. Il poussa la tahora à l’intérieur, un sourire malsain sur les lèvres. Il ricana en voyant la chétive arcaëllienne trembler. Il était puissant et le savait. Le maître d’Arcaëlle l’observa de ses yeux rouges et lui ordonna de le déshabiller. À contre cœur et avec un profond dégoût qu’elle dissimula, l’adolescente s’exécuta. Le pénis de Morloc était déjà tendu et près à l’action mais il obligea son esclave à lui faire une fellation. La petite se mit à genoux et le Dieu-Empereur lui attrapa sa longue chevelure noire et obligeant la petite a faire ça comme lui le voulait. Une fois qu’il se fut soulager dans la bouche de la tahora, Morloc lui ordonna de se mettre nue. Elle essaya de refuser ce qui déclencha la colère du monstre. Se jetant sur elle, il arracha sa toge blanche. Une fois qu’elle fut a sa merci, Morloc attrapa la jeune tahora par les épaules et la lança sur le lit sans douceur. La pauvre petite se mit à pleurer, suppliant son souverain de ne pas lui faire de mal. Elle tremblait de tout son corps maigre. Le Dieu-Empereur se mit à rire et déclara :  

« Tu m’appartiens, y compris ta misérable vie. Maintenant, tu te tais !»

Il se coucha sur elle, l’écrasant avec son poids et, sans plus de cérémonie, il pénétra l’esclave sans aucune douceur ce qui fit hurler de douleur la tahora qui était encore vierge et qui n’avait aucun désir pour ce démon. Morloc, quant à lui, prenait beaucoup de plaisir. Il se sentait tout puissant. Au-dessus des lois divines. Les Dieux avaient abandonné Arcaëlle et lui seul en était le véritable maître. Lui seul pouvait diriger et sauver le peuple de la décadence.

Pour la jeune arcaëllienne de quinze ans c’était pire que tout. Elle sentait le sang couler de sa fleur mais cela n’empêchait pas Morloc de la prendre avec une violence inouïe. La petite pleurait, implorait, suffoquait. Ses yeux exprimaient l’horreur, la peur et le dégoût. Elle savait ce qui l’attendait. Tout le monde savait que Morloc aimait jouer avec ses esclaves tahoras. Surtout les plus jeunes. Les mains du mzékils fou se fermèrent sur le cou gracile de la petite qui couina sentant son heure venir. Peut-être serait-elle libre dans l’autre monde ?

« Voilà ce que subira l’Enac quand j’aurais mis la main dessus ! »

Déclara-t-il en resserrant son étreinte. Le regard complètement dément, un sourire mesquin sur les lèvres, le Dieu-Empereur était en extase. La tahora se débattit un moment, sentant son souffle se réduire de plus en plus. Effrayée, elle se mit à pleurer de plus belle tout en se débattant. Implorant Thaä de la garder sauve même si elle savait que la Divinité n’en ferait rien. Puis, elle cessa de bouger, de respirer. Le regard sans vie se posa sur le visage de son meurtrier. Morloc continua à faire des va-et-vient avant de se soulager avec un cri de joie en s’affalant sur le cadavre de l’adolescente ensuite il se retirera et aller mettre ses vêtements en chantonnant. En sortant de la chambre, il fit tinter une cloche. Une cloche spéciale qu’il y avait près de toutes les chambres du palais. Elle était utilisée pour que les esclaves fassent le ménage derrière lui. Tout guillerets, il s’en alla vaquer à d’autres loisirs tout aussi sordides.